Nous contacter

NOVALIANS est un réseau d’avocats d’affaires pluriprofessionnel, créateur de solutions, dédié à la défense de ses clients et implanté sur la région Rhône-Alpes et en France.
Nous proposons une offre de service globale dédiée à l’accompagnement et au développement de nos clients en France et à l’étranger, via un réseau de partenaires de confiance.

Responsabilité contractuelle de l’architecte : un devoir de conseil incontournable

Lorsqu’un client fait appel à un architecte pour la conception et la réalisation d’un projet immobilier, il place en lui une confiance légitime quant à son expertise et son accompagnement. Loin de se limiter à un simple rôle de conception, l’architecte est tenu à une obligation de conseil rigoureuse tout au long de sa mission. La jurisprudence rappelle avec constance que toute défaillance à ce titre peut engager sa responsabilité contractuelle.

Un cadre juridique strict pour l’obligation de conseil

L’article 1231-1 du Code civil prévoit que tout débiteur d’une obligation contractuelle, s’il en est défaillant et ne peut justifier d’un cas de force majeure, doit indemniser son cocontractant. Dans le cadre de la mission d’un architecte, cela se traduit notamment par la nécessité d’un devoir de conseil rigoureux.

La jurisprudence a étendu cette responsabilité à plusieurs aspects de la mission architecturale. Ainsi, il est attendu de l’architecte qu’il conçoive un projet réalisable en prenant en compte les contraintes du sol (Cass. 3e civ., 25 févr. 1998, n° 96-10.598 ; Cass. 3e civ., 12 nov. 2014, n° 13-19.894) et qu’il vérifie la compatibilité de ces éléments avec la construction envisagée (Cass. 3e civ., 24 mai 1989, n° 87-19.169).

D’autre part, il doit veiller à l’implantation du bâtiment et intégrer l’ensemble des contraintes topographiques dans ses plans. En cas de négligence sur ce point, il commet une faute de conception (Cass. 3e civ., 5 oct. 2004, n° 03-16.276).

Une obligation de conseil renforcée

L’architecte ne se limite pas à la réalisation technique d’un projet, il doit aussi éclairer son client sur l’ensemble des enjeux de l’opération. La jurisprudence le qualifie ainsi de « conseiller », dont l’expertise doit être complète et précise (Cass. 1ère civ., 25 juin 1963). Il ne peut se contenter de « rares recommandations peu contraignantes et inefficaces » (Cass. 3e civ., 22 nov. 2000, n° 99-12.182).

Le maître de l’ouvrage définit les objectifs de son projet immobilier, mais il appartient à l’architecte d’alerter ce dernier sur les éventuelles insuffisances de son programme, qu’elles soient d’ordre financier ou technique. Cette obligation de mise en garde doit être exercée de manière précoce, précise et complète (CA Limoges, 19 nov. 2020, RG n°19/00541).

Un dialogue permanent avec le maître d’ouvrage

Le rôle de conseil ne s’arrête pas à la présentation d’un projet conforme aux normes et aux attentes du client. L’architecte doit aussi interroger en profondeur le maître d’ouvrage pour s’assurer que toutes ses attentes sont bien comprises et réalisables (Cass. 3e civ., 2 juin 2016, n° 15-16.981 ; Cass. 3e civ., 12 oct. 2017, n° 16-23.982). Cette démarche implique une vérification minutieuse des données du projet et une anticipation des difficultés potentielles (CA Chambéry, 20 nov. 2018, n° 15/01697).

Comment réagir en cas de manquement ?

Un maître d’ouvrage confronté à un défaut de conseil de la part de son architecte peut engager sa responsabilité contractuelle et demander réparation du préjudice subi. Il est essentiel d’être bien accompagné dans ces démarches pour faire valoir ses droits.

Vous faites face à un litige impliquant un architecte ?

En tant qu’avocat spécialisé, je vous accompagne pour analyser votre situation, déterminer les fautes commises et obtenir la meilleure issue possible à votre contentieux. Contactez-moi pour une consultation personnalisée et défendez vos intérêts avec un expert du droit de la construction.

Des honoraires
qui ont un sens

Nos avocats ne facturent pas si vous ne pouvez pas payer. Ils facturent lorsque vous pouvez payer. Comme leurs prestations leurs honoraires sont sur mesure et dépendent notamment de vos revenus, de vos besoins, des montants en jeu et de vos chances de gagner.

Sur cette base, nous vous proposerons plusieurs formules

  • un honoraire forfaitaire
  • un honoraire de résultat (avec un honoraire forfaitaire minimum)
  • une facturation au taux horaire du réseau

Chaque dossier et chaque client est unique et donc chaque dossier a son honoraire qui lui est propre.
Dans chaque cas, nous vous donnerons un montant estimatif minimum et maximum et vous informerons au fur et à mesure de la facturation, des diligences effectuées.

Droit de la construction et bail commercial

La location financière : une opération à hauts risques pour les clients mal informés

Aujourd’hui, le mécanisme de la location financière est devenu un outil courant dans les relations commerciales. Mais si certains y voient un moyen efficace de financer des équipements ou des services, d’autres n’hésitent pas à la qualifier d’« escroquerie légale et institutionnalisée ».

Droit commercial

La fraude bancaire : une menace en constante évolution

Parmi les sociétés de leasing particulièrement décriées et dont les contentieux encombrent les juridictions, la société LOCAM, de par le volume de contrats souscrits, tient une place toute particulière. La Cour d’appel de Paris a mis un terme à ses pratiques consistant à vouloir abuser des conséquences de la résiliation du contrat.

NOUS CONTACTER

Une question ? Une urgence ?

Profitez d’une consultation gratuite.

Merci d'indiquer le créneau auquel vous désirez être rappelé(e)
Ce champ n’est utilisé qu’à des fins de validation et devrait rester inchangé.